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Published: 17 January 2021

Dear students,
You will complete your Bachelor’s degree or your Master’s (M1) degree in Physics this year.
Are you
Wishing to apply for a Master’s program leading you to a scientific PhD ?Scientifically curious and eager to commit at a research-oriented program bridging fundamental and applied sciences ?Interested in specialized training in a word-class research center ?Driven to pursue an international career in leading academic institutions or companies ?
The PhD track program specialized in Plasma and Laser Physics of the Institut Polytechnique de Paris (France) is for you! The application procedure to the PhD track is now open. The deadline for application is February 7, 2021.
About the program
A 5-year PhD Track program in Plasma and Laser Physics is designed for excellent students with a background in physics field who are interested in plasma sciences and methods.
The first two years of the program, leading to the Master's degree, are designed to enable students to acquire the tools necessary for the successful completion of an ambitious research project, supervised by an academic tutor. Students who have completed the first year of an equivalent program may be directly admitted into the second year (4-year PhD program).
The following three years are entirely dedicated to the student’s research project and lead to the PhD degree from the Institut Polytechnique de Paris. Each student will benefit from the unique and individualized supervision of a faculty member recognized in his or her discipline.
About the Institut Polytechnique de Paris
Plasma physics is one of the priority research axes of the Institut Polytechnique de Paris (https://www.ip-paris.fr/en). This axis is structured by the Plasma Graduate School. It federates the activity of 7 laboratories and teams (CMAP, CPHT, LOA, LPICM, LPP, LSI, LULI) which represent the largest plasma community in France and cover an extended spectrum of plasma domains at the forefront of science and technology.
How to apply ?
The programme is open for motivated high potential students holding a Bachelor’s degree or a Master’s (M1) degree or an equivalent in physics. The program is selective. You are required to provide the following documents: transcript of grades, 2 academic references, CV/resume, statement of purpose.
Your application must be submittied exclusively online before February, 7, 2021: https://www.ip-paris.fr/en/education/admissions
The result will be available in April, 2021. The program is selective. The best candidates are eligible for excellence scholarships.
Contact
For more information about the process, guidelines or the application, please contact the Plasma Graduate School project manager : Tatiana Juresic, tatiana.juresic@polytechnique.fr
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Published: 05 January 2021
PLAS@PAR vous souhaite une bonne année 2021 à tous, ainsi que la santé ! Et nous l'espérons si la situation le permet : des projets & événements en présentiel !
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Published: 14 December 2020
Dans la dernière newsletter de PLAS@PAR, un.e. membre de la fédération à répondu aux 6 questions ci-dessous sans donner son identité, aviez-vous découvert de qui il s'agissait ? Nous levons le mystère aujourd'hui...
ÉNIGME
- Je suis... expérimentatrice.
- J’étudie... les collisions particule-particule.
- Si j’étais un plasma, je voudrais être... une aurore.
- Si les plasmas étaient une œuvre, ce serait... le ballet « Gravité » de Preljocaj. C’est beau, léger et lourd à la fois !
- Si les plasmas étaient une couleur, ce serait... une variété de nuances de rouge.
- Si les plasmas étaient un sport, ce serait... une course de vélo… électrique ! On fonce ou on lève le pied… On adapte sa vitesse.
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INTERVIEW
Bonjour Emily Lamour vous êtes désormais démasquée ! Pouvez-vous nous en dire en peu plus sur votre parcours ?
J’ai effectué mes études à l’université de Caen, devenue Normandie Université. Ma thèse réalisée au CIRIL (GANIL, Caen) portait sur l’étude des états de Rydberg produits par interaction entre des ions rapides et des solides minces. Après avoir obtenu ma thèse, je suis partie en Allemagne, pendant presque 2 ans, pour travailler au département de Physique Atomique de l’accélérateur GSI. J’ai piégé des ions radioactifs. Puis, après un an comme attachée temporaire d’enseignement et de recherche à l’université Pierre et Marie Curie, j’ai intégré le Groupe de Physique des Solides en 2000 devenu l’INSP en 2005.
Pouvez-vous en dire un peu plus sur vos recherches actuelles en physique des plasmas ?
Les collisions ion – ion offrent un scénario unique pour tester nos connaissances sur les processus électroniques fondamentaux tels que la capture, l'ionisation et l'excitation. Leur étude est également motivée par le fait qu'ils sont fortement corrélés au transfert d'énergie ionique dans divers types de plasma. Actuellement, nous développons une plateforme expérimentale pour réaliser des expériences auprès de nouvelles grandes installations telles que CRYRING/FAIR/GSI1 et S3/SPIRAL2/GANIL2 capables de fournir des faisceaux d’ions d’énergie cinétique de quelques MeV/u (Méga-électron-Volt /unité de masse atomique) de très fortes intensités et de très grande qualité optique. L’idée est de croiser ces faisceaux avec le faisceau d’ions de quelques keV/u (Kilo-électron-Volt/ unité de masse atomique) issus de notre plateforme afin d’explorer un régime de collision difficile à investiguer qui est celui où le pouvoir d’arrêt des ions dans la matière (froide ou chaude) atteint son maximum.
1 https://www.gsi.de/work/forschung/appamml/atomphysik/anlagen_und_experimente/cryringesr.htm
2 https://www.ganil-spiral2.eu/scientists/ganil-spiral-2-facilities/experimental-areas/s3/
Pouvez-vous partager avec nous les références de vos dernières publications ?
- D. Schury et al., An electrostatic in-line charge-state purification system for multicharged ions in the kiloelectronvolt energy range; Review of Scientific Instruments 90, 083306 (2019). https://doi.org/10.1063/1.5093407
- F. Aumayr et al., Roadmap on photonic, electronic and atomic collision physics: III. Heavy particles: with zero to relativistic speeds - Chapter 3 - Collisions involving heavy projectiles; J. Phys. B: At. Mol. Opt. Phys. 52 171003 (2019). https://doi.org/10.1088/1361-6455/ab26ea
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les actions d’enseignement que vous menez ?
Je suis directrice-adjointe du Master de Physique Fondamentale et Applications depuis de nombreuses années. En parallèle, j’enseigne en L3 et M1 la mécanique quantique et j’encadre des projets bibliographies également en M1.
Sur quel(s) site(s) travaillez-vous ?
Mon équipe travaille à l’Institut des NanoSciences de Paris sur le campus Pierre et Marie Curie. Nous réalisons des expériences auprès de notre plateforme SIMPA (Source d’Ions Multichargés de PAris) et également auprès des accélérateurs GANIL ou GSI, du synchrotron SOLEIL et sur des installations Laser. Et oui on n’étudie pas que des collisions ion-matière, on s’intéresse aussi aux interactions photons-matière.
Pouvez-vous nous expliquer les actions que vous menez auprès du grand public ?
Je participe à la fête de la Science (pas cette année par contre !), poussée et motivée par mes collègues. Ils ont souvent de supers idées comme l’escape game EVAZ’IONS scénarisé par mon collègue Christophe Prigent et qui se déroulait dans les locaux où se trouve notre plateforme SIMPA. C’était super et j’espère qu’on pourra le refaire, les enfants avaient adoré.
Si PLAS@PAR doit relever un défi pour les 5 prochaines années, quel est-il selon vous ?
Je souhaite que PLAS@PAR continue à promouvoir la thématique « PLASMAS » au sein de notre université et au-delà. C’est important de continuer à encourager les collaborations entre équipes et laboratoires de la Fédération mais aussi celles avec des institutions extérieures. PLAS@PAR a maintenant une certaine notoriété. Son action auprès des étudiants est primordiale et doit se poursuivre.
Un dernier mot ?
Vivement la fin de cette crise pour se retrouver.
Merci beaucoup Emily Lamour ! À qui le tour ?
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Published: 20 October 2020
ANNULÉ - Après avoir exposé le Plasma Reflection dans les bibliothèques de Sorbonne Université en 2018 et 2019 au plus près des étudiants, PLAS@PAR part désormais à la rencontre du public des Bibliothèques de Paris en participant au Festival Numok : le festival numérique des Bibliothèques de Paris (du 21 octobre au 21 novembre 2020).
NOUS AVONS LE REGRET DE VOUS ANNONCER L'ANNULATION DE CET ÉVÉNEMENT EN RAISON DE LA SITUATION SANITAIRE ACTUELLE => PARTIE REMISE !
Au programme :
- Exposition du Plasma Reflection du 4 novembre au 21 novembre 2020 (en accès libre). Le miroir plasma est ludique et accessible pour tous les publics, y compris les enfants ! Tentez l'expérience !
- Une conférence grand public introductive sur les plasmas, avec Lionel de Sá, (docteur & enseignant de physique-chimie dans le secondaire) et Gaëtan Gauthier (doctorant au LPP et chargé d'enseignement à Sorbonne Université). Cette conférence permettra au public de découvrir le 4ème état de la matière, son comportement, ses multiples applications dans notre quotidien et mettra l'accent sur la place du numérique dans les études en cours : le plasma représente 99 % de la matière connue de l'univers mais reste pourtant un mystérieux inconnu, Lionel et Gaëtan vous le présente samedi 14 novembre à 14h (en accès libre, dans la limite des places disponibles - contact : la médiathèque Françoise Sagan).
- Un atelier numérique à destination des enseignants, futurs enseignants et amateurs de physique-chimie et de mathématiques suivra la conférence samedi 14 novembre 2020, de 15h30 à 18h (sur inscription, dans la limite des places disponibles)
- Titre de l'atelier : Parlons sciences avec Python !
- Description : Résoudre des problèmes physique grâce au numérique : un jeu d'enfant ! PLAS@PAR vous propose de découvrir ou re-découvrir le langage Python par le biais des plasmas ; Un atelier ludique et inédit où l'on vous invitera à trouver une solution numérique à des problèmes scientifiques tels que la chute des corps, le mouvement des particules dans un champ électromagnétique, le chaos, etc.
Toute l'information sur l'atelier et la conférence ici.
Lieu : Bibliothèque Françoise Sagan, 8 Rue Léon Schwartzenberg, 75010
Contact et inscriptions pour l'atelier : charlotte.mansour@obspm.fr
Contact scientifique : gaetan.gauthier@lpp.polytechnique.fr
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Published: 13 October 2020
La Fédération de recherche PLAS@PAR était ravie de partager des moments en ligne et en direct avec vous pour une fête de la science pas comme les autres !
Vous avez manqué la conférence A la découverte du 4ème état de la matière ? ou vous souhaitez la revoir ? Elle est accessible en continu ci-dessous (et vous pouvez la partager sans modération !).
Une version avec audiodescription est également disponible ici.
Merci à Jérôme Pulpytel (LISE) et Ludovic Petitdemange (LERMA) pour leur collaboration !
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Published: 13 October 2020
Dans la dernière newsletter de PLAS@PAR, une membre de la fédération à répondu aux 6 questions ci-dessous sans donner son identité, aviez-vous découvert de qui il s'agissait ? Nous levons le mystère aujourd'hui...
ÉNIGME
- Je suis... expérimentatrice.
- J’étudie... les plasmas de fusion.
- Si j’étais un plasma, je voudrais être... un coeur planétaire.
- Si les plasmas étaient une œuvre, ce serait... “kind of blue” de Miles Davis : intrigant, complexe et cohérent.
- Si les plasmas étaient une couleur, ce serait... orange… pas trop froid, pas trop chaud…
- Si les plasmas étaient un sport, ce serait... le water-polo… On bouge individuellement mais le mouvement d’un entraine les autres aussi (avec plus ou moins d’inertie) !
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INTERVIEW

Bonjour Alessandra Ravasio, vous êtes désormais démasquée ! Pouvez-vous nous en dire en peu plus sur votre parcours ?
Je me suis rapprochée des plasmas pendant mon Master II à l’université de Milan, en Italie. J’ai poursuivi mes études avec une thèse au laboratoire LULI et un post-doc au CEA. Après mon entrée au CNRS en 2008, j’ai aussi effectué une année sabbatique au laboratoire SLAC de l’université de Stanford.
Pouvez-vous en dire un peu plus sur vos recherches actuelles en physique des plasmas ?
Dans ma recherche, je m’intéresse au comportement des matériaux soumis à des pressions et températures typiques des intérieurs planétaires. A ces conditions extrêmes (millions d’atmosphères et milliers de dégrées), les matériaux manifestent des propriétés très différentes de celles dont on a l’habitude. L’eau, par exemple, peut devenir métallique et réfléchissante ou bien manifester un comportement très bizarre, entre le liquide et le solide. Ces propriétés, encore mal comprises, peuvent être à la base de plusieurs caractéristiques mystérieuses d’Uranus et de Neptune, tels que leur champ magnétique. De manière similaire, certains minéraux (comme le quartz) peuvent devenir de liquides complexes aux conditions thermodynamiques des manteaux des super-Terres —des exoplanètes analogues à la Terre mais de plus grande taille. Comprendre ces comportements est donc nécessaire pour pouvoir décrire de façon fiable des intérieurs de planètes, mais aussi pour bien comprendre leur formation et évolution. Grâce à des lasers très puissants, et en développant des diagnostics variés, il m’est possible de reproduire ces états extrêmes en laboratoire, et d’analyser les propriétés des matériaux dans ces conditions, comme par exemple leur structure, leur conductivité électrique, etc.
 Image : Illustration : vision d’artiste d’une expérience réalisée à SLAC National Accelerator Laboratory, aux États Unis. En utilisant un laser de puissance couplé avec des rayons X ultra rapides, nous avons pu sonder la structure de silicates liquides à des conditions de pression et température analogues à celle de l’interface entre le manteau et le noyau terrestre. © Greg Stewart/SLAC National Accelerator Laboratory
Pouvez-vous partager avec nous les références de vos dernières publications ?
Très volontier !
- Morard et al. 2020, “In situ X-ray diffraction of silicate liquids and glasses under dynamic and static compression to megabar pressures”, PNAS 117 (22) 11981-11986 (2020). doi: 10.1073/pnas.1920470117
- Hernandez et al. 2020, “Direct Observation of Shock‐Induced Disordering of Enstatite Below the Melting Temperature”, Geophysical Research Letter 47,15 (2020). doi: 10.1029/2020GL088887`
- Guarguaglini et al. 2019 “Laser-driven shock compression of "synthetic planetary mixtures" of water, ethanol, and ammonia”, Scientific Reports, 9, 10155 (2019). doi: 10.1038/s41598-019-46561-6
Avez-vous une charge d’enseignement ?
Actuellement je me dédie entièrement à la recherche et je n’ai aucune charge d’enseignement.
Sur quel(s) site(s) travaillez-vous ?
Je travaille au sein du Laboratoire pour l’Utilisation des Lasers Intenses (LULI), à l’École Polytechnique, où je réalise des expériences, principalement sur le laser LULI2000. J’ai aussi un bureau sur le site de Jussieu, où je collabore avec plusieurs équipes de l’Institut des Minéralogie, de Physique des Matériaux et de Cosmochimie de Sorbonne Université.
Pouvez-vous nous expliquer les actions que vous menez auprès du grand public ?
Je participe à la fête de la science au cours de laquelle le grand public peut avoir un aperçu des grandes installations que nous utilisons et des domaines de recherche que nous développons autour des plasmas créés par laser et de leurs applications. Je donne également régulièrement des séminaires de vulgarisation sur la physique des matériaux en conditions extrêmes et sur les méthodes que nous développons pour mieux les comprendre.
Si PLAS@PAR doit relever un défi pour les 5 prochaines années, quel est-il selon vous ?
Persévérer dans l’effort de fédérer les étudiants autour de la physique des plasmas, et encourager les études en collaboration entre des laboratoires et des équipes complémentaires pour profiter au mieux des compétences de chacun. Les plasmas sont partout, dans notre vie quotidienne comme dans l’Univers dans son ensemble. Il est important de collaborer au mieux pour faire avancer nos connaissances dans un domaine très multidisciplinaire, et les partager auprès d’un public le plus large possible.
Un dernier mot ?
Merci Charlotte pour cette rubrique, c’est vraiment très sympathique !!
Merci beaucoup Alessandra ! À qui le tour ?
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Published: 13 October 2020
Félicitations à Jean Mouette pour sa médaille de cristal 2020 décernée par le CNRS !
Jean est responsable de la communication de l'Institut d'Astrophysique de Paris et membre de la Fédération PLAS@PAR.
Photographe et réalisateur de documentaires, Jean est également un chasseur d'aurores averti ! Il a mis au point un système inédit de prise de vue des aurores boréales en 3 dimensions dans le Grand Nord. Des images qui sont ensuite retravaillées en collaboration avec son collègue Éric Hivon (IAP) puis diffusées au public à l'occasion d'événements de médiation scientifique (fête de la science, conférences de l'Observatoire de Paris, etc.).
Pour en savoir plus, rendez-vous ici.

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Published: 09 October 2020
ACTIVITÉ 1 : CONFÉRENCE - Le 4ème état de la matière s’invite chez vous !
Solide, liquide, gaz… et puis... plasma !
Introduit en 1928 par I. Langmuir, le terme “plasma” évoque en grec la matière “gélatineuse”, “modelable”. Assez peu connu par rapport aux trois autres, l’état plasma est pourtant le plus répandu dans l’Univers ! Vous vous demandez qui est-il réellement ? Où le trouve-t-on ? Jérôme Pulpytel vous fait découvrir ce mystérieux 4ème état de la matière, samedi 10 octobre à 14h sur Youtube.
Grâce à l'audiodescription la conférence sera également accessible aux déficients visuels.
Toujours plus près de nos auditeurs : Jérôme Pulpytel accompagné de Ludovic Petitdemange seront présents en direct, pour répondre à toutes vos questions sur le chat’ Youtube pendant la diffusion de la conférence !
- Public : tout public, familles, scolaires (conseillé à partir de la 4ème)
- Date : samedi 10 octobre à 14h, diffusion en direct sur la chaîne Youtube de Sorbonne Université : https://youtu.be/0hTHZC7-tTU
- Intervenants : Jérôme Pulpytel (Maître de conférence à Sorbonne Université, laboratoire LISE) avec l’étroite collaboration de Ludovic Petitdemange (chargé de recherche au CNRS, laboratoire LERMA).
- Durée : 45min
ACTIVITÉ 2 : FILM - Les aurores boréales sont-elles faites de la matière dont on tisse les rêves ?

Samedi 10 octobre à 18h, petits et grands installez-vous confortablement dans votre salon pour la diffusion exceptionnelle du film réalisé par Laurent Préyale, Les aurores boréales sont-elles faites de la matière dont on tisse les rêves ? sur la chaîne Youtube de l’Institut d’Astrophysique de Paris.
Un rendez-vous à ne pas manquer et des images à couper le souffle !
En bonus, Jean Mouette et Éric Hivon, véritables chasseurs d’aurores de l’IAP, ainsi qu’Olivier Le Contel (chercheur au CNRS & spécialiste des plasmas spatiaux au LPP) seront présents en direct pour répondre à vos questions sur le chat’ !
- Public : tout public
- Durée : 1h / 1h30
- Lien pour accéder à la diffusion : https://youtu.be/8Zg_MUCg7jc
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Published: 28 September 2020
Du 5 au 10 octobre 2020, la Fédération de recherche PLAS@PAR se réjouit de vous retrouver pour une fête de la science pas comme les autres ! Nous vous proposons des activités à distance, 100% numériques ! 2 activités sont dédiées aux scolaires sur réservation et 2 seront diffusées sur Youtube le samedi 10 octobre (pour toute la famille).
INSCRIVEZ-VOUS VITE, LES RÉSERVATIONS POUR LES SCOLAIRES SONT OUVERTES (dans la limite des places disponibles)
ICI : http://fetedelascience.sorbonne-universite.fr/Home/VoirFicheAction/2500
ET
ICI :http://fetedelascience.sorbonne-universite.fr/Home/VoirFicheAction/2501
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ACTIVITÉ 1 : ATELIER PRATIQUE - L’empreinte digitale du plasma !
Découvrez les plasmas de manière ludique grâce un atelier qui mêle notions clés & travaux pratiques avec Gaëtan Gauthier, doctorant au Laboratoire de Physique des Plasmas.
Dans un spectre d’absorption, chaque bande noire révèle la présence d’un élément chimique. De la même manière qu’un enquêteur analyse les empreintes digitales pour résoudre une enquête, les astrophysiciens observent les spectres des étoiles pour connaître les éléments chimiques qui les composent. La lumière est une excellente source d’informations ! Sa décomposition par un spectroscope permet de déduire les propriétés du plasma observé. Et si on en fabriquait un tous ensemble ?
- Niveaux : classes de collège & lycée (à partir de la 4ème)
- Durée de l’atelier : 1h30 environ
- Connexion : via ZOOM, nous vous enverrons le lien de connexion en amont.
- 2 créneaux possibles sur réservation :
=> Mardi 6 octobre – de 11h à 12h30
=> Mardi 6 octobre – de 14h à 15h30
La Fédération PLAS@PAR et Sorbonne Université vous livrent le matériel nécessaire dans votre établissement (cartons et CD). Prévoyez seulement de quoi couper dans le carton ainsi que des rapporteurs pour mesurer les angles.
Cher(es) enseignant(e)s, prenez contact avec nous en amont de la séance afin de que nous prenions connaissance et que nous échangions sur le déroulement de la séance et sur la présence ou non de lampes spectrales dans votre établissement (non obligatoire pour l’atelier mais recommandé, nous pourrons éventuellement vous prêter les lampes). Contacts : charlotte.mansour@obspm.fr & gaetan.gauthier@lpp.polytechnique.fr
ACTIVITÉ 2 : QUESTION POUR... UN SCIENTIFIQUE
Journalistes en herbe, curieux de physique et d’astronomie, c’est le moment de préparer votre interview ! En direct, Philippe Zarka (directeur de recherche au CNRS et directeur adjoint de la Station de radioastronomie de Nançay) se prête au jeu et répond aux questions des élèves !
Thématiques possibles de l’interview : le métier de chercheur, le quotidien, le sujet d’étude, l’observation, la physique des plasmas & les instruments de la Station de radioastronomie de Nançay que Philippe Zarka vous fera découvrir en images grâce à une présentation vidéo.
Sur mesure, c’est à vous de choisir, la suite de la séance ! Au choix, les élèves pourront :
- découvrir les Chants électriques de l’Univers : “On parle souvent de la "musique des sphères" ou des radiotélescopes comme de "grandes oreilles à l'écoute du cosmos" or aucun son ne se propage à travers le vide de l'espace. Les astres seraient-ils donc désespérément muets ? “
- en savoir plus sur la recherche d’exoplanètes en radio
- appréhender la nouvelle radioastronomie
À noter pour les enseignants : n’hésitez pas à entrer en contact avec nous en amont de l’événement afin de préparer ce moment ensemble.
- Niveau : classes de lycée (2nd, 1ère, Terminale)
- Durée : 1h30 environ
- Connexion : via ZOOM, nous vous enverrons le lien en amont de la séance.
- Pour une classe par créneau, sur réservation :
=> Mardi 6 octobre - de 10h à 11h30
=> Mardi 6 octobre - de 14h à 15h30
ACTIVITÉ 3 : CONFÉRENCE - Le 4ème état de la matière s’invite chez vous !
Solide, liquide, gaz… et puis... plasma !
Introduit en 1928 par I. Langmuir, le terme “plasma” évoque en grec la matière “gélatineuse”, “modelable”. Assez peu connu par rapport aux trois autres, l’état plasma est pourtant le plus répandu dans l’Univers ! Vous vous demandez qui est-il réellement ? Où le trouve-t-on ? Jérôme Pulpytel vous fait découvrir ce mystérieux 4ème état de la matière, samedi 10 octobre à 14h sur Youtube.
Grâce à l'audiodescription la conférence sera également accessible aux déficients visuels.
Toujours plus près de nos auditeurs : Jérôme Pulpytel accompagné de Ludovic Petitdemange seront présents en direct, pour répondre à toutes vos questions sur le chat’ Youtube pendant la diffusion de la conférence !
- Public : tout public, familles, scolaires (conseillé à partir de la 4ème)
- Date : samedi 10 octobre à 14h, diffusion en direct sur la chaîne Youtube de Sorbonne Université : https://youtu.be/0hTHZC7-tTU
- Intervenants : Jérôme Pulpytel (Maître de conférence à Sorbonne Université, laboratoire LISE) avec l’étroite collaboration de Ludovic Petitdemange (chargé de recherche au CNRS, laboratoire LERMA).
- Durée : 45min
ACTIVITÉ 4 : FILM - Les aurores boréales sont-elles faites de la matière dont on tisse les rêves ?

Samedi 10 octobre à 18h, petits et grands installez-vous confortablement dans votre salon pour la diffusion exceptionnelle du film réalisé par Laurent Préyale, Les aurores boréales sont-elles faites de la matière dont on tisse les rêves ? sur la chaîne Youtube de l’Institut d’Astrophysique de Paris.
Un rendez-vous à ne pas manquer et des images à couper le souffle !
En bonus, Jean Mouette et Éric Hivon, véritables chasseurs d’aurores de l’IAP, ainsi qu’Olivier Le Contel (chercheur au CNRS & spécialiste des plasmas spatiaux au LPP) seront présents en direct pour répondre à vos questions sur le chat’ !
- Public : tout public
- Durée : 1h / 1h30
- Lien pour accéder à la diffusion : https://youtu.be/8Zg_MUCg7jc
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Published: 22 September 2020
Le LATMOS (Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales), laboratoire membre de la Fédération PLAS@PAR depuis janvier 2020 participe activement au projet TARANIS dont de bonnes nouvelles nous sont parvenues début septembre !
"Le succès du lancement de Vega VV16 le 02.09.20 (avec 53 micro- satellites) libère la voie pour le lancement suivant. Le VV17 mettra en orbite deux satellites, i.e. SeoSAT-Ingenio (satellite espagnol) et TARANIS (micro- satellite du CNES). Le satellite TARANIS partira le 23.09.20 à Kourou à bord d’un Antonov-124 pour être lancé avec le VV17 début novembre 2020. La date précise du lancement dépendra de la météo et du retardement éventuel des lancements de fusées Soyouz en septembre-octobre depuis Kourou."
Retrouvez les dernières informations sur le projet et l'implication du LATMOS dans le développement des instruments ici.

Image 1 : Modèle de vol de l'analyseur basses frequences de l'instrument IME-BF
Image 2 : Sonde ionique : mesure du plasma thermique (coopération LATMOS/NASA)
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Dans la dernière newsletter de PLAS@PAR, un membre de la fédération à répondu aux 6 questions ci-dessous sans donner son identité, l'aviez-vous découvert ? Nous levons le mystère aujourd'hui...
ÉNIGME
- Je suis... théoricien.
- J’étudie... les plasmas astrophysiques.
- Si j’étais un plasma, je voudrais être... un plasma de très haute température : k T > m c2.
- Si les plasmas étaient une œuvre, ce serait... "L’Oiseau dans l'espace", de C. Brancusi. Les modèles théoriques sont aux plasmas réels ce que cette sculpture est à la complexité d’un oiseau… mais peuvent-ils être aussi beaux ?
- Si les plasmas étaient une couleur, ce serait... bien au-delà du bleu, en X et gamma.
- Si les plasmas étaient un sport, ce serait... le basket, sport collectif et rapide !
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INTERVIEW

Bonjour Martin Lemoine, Directeur de recherche au CNRS à l’Institut d’Astrophysique de Paris, dans l’équipe GReCO (Physique Théorique : Gravitation Relativiste et Cosmologie), vous êtes désormais démasqué ! Pouvez-vous nous en dire en peu plus sur votre parcours ?
Diplômé d’un doctorat en spécialité « Astronomie et Astrophysique », j’ai effectué un post-doctorat de deux ans à l’Université de Chicago avant de rejoindre le CNRS en 1997, tout d’abord à l’Observatoire de Paris (site de Meudon), puis à l’IAP depuis 2001.
Pouvez-vous en dire un peu plus sur vos recherches actuelles en physique des plasmas ?
Mes recherches portent sur les processus d’accélération de particules dans les sources astrophysiques de haute énergie, et plus particulièrement les sources relativistes telles que les sursauts gamma, les nébuleuses de pulsar ou les radio-galaxies/blazars. Dans ce cadre, je m’intéresse à la physique des plasmas relativistes, plus spécifiquement la physique des chocs non-collisionnels relativistes (en collaboration principale avec Guy Pelletier-IPAG, Laurent Gremillet-CEA, et nos étudiants Arno Vanthieghem-SLAC et Virginia Bresci-IAP), et plus récemment la physique de la turbulence à vitesse d’Alfvén relativiste (collaboration avec Camilia Demidem-Nordita et Fabien Casse-APC). Nous développons des modèles théoriques que nous corroborons par des simulations numériques, de type particle-in-cell, magnétohydrodynamique ou Monte Carlo, afin de pouvoir les extrapoler aux échelles des sources astrophysiques.
Pouvez-vous partager avec nous les références de vos dernières publications ?
- M. Lemoine, L. Gremillet, G. Pelletier, A. Vanthieghem : Physics of Weibel-Mediated Relativistic Collisionless Shocks, Physical Review Letters, 123, 035101 (2019) … dans laquelle nous élaborons un modèle théorique de la physique des ondes de chocs non-collisionnelles, relativistes et non-magnétisées, telles qu’on les rencontre dans les jets astrophysiques. - M. Lemoine : Generalized Fermi acceleration, Physical Review D, 99, 083006 (2019) … dans laquelle je propose une description des différents processus d’accélération de Fermi à l’aide d’outils empruntés à la relativité générale.
Avez-vous une charge d'enseignement ?
Pas actuellement, mais j’ai enseigné à l’École Polytechnique (Professeur chargé de cours, 2002-2016) et au Master Concepts Fondamentaux de la Physique (2015-2017).
Sur quel(s) site(s) travaillez-vous ?
À l’Institut d’Astrophysique de Paris, 98 bis boulevard Arago, 75014 Paris.
Menez-vous des actions auprès du grand public de manière ponctuelle ou régulière, si oui, pouvez-vous expliquer ?
Oui, j’ai participé récemment à la rédaction de volumes pour l’Encyclopédie de l’Astronomie et de l’Espace de la collection Hachette (60 pages chacun) : le Big Bang, les Forces Fondamentales de l’Univers, La Nucléosynthèse et Le Ciel à Haute Énergie.
Si PLAS@PAR doit relever un défi pour les 5 prochaines années, quel est-il selon vous ?
Persévérer dans l’effort de réunir des communautés différentes autour d’un même thème, en attirant des étudiants au niveau doctorat.
Un dernier mot ?
Merci Charlotte Mansour, cette rubrique me semble offrir un moyen utile et original pour découvrir la diversité de PLAS@PAR !
Merci beaucoup Martin Lemoine ! À qui le tour ?
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Dans la dernière newsletter de PLAS@PAR, un membre de la fédération à répondu aux 6 questions ci-dessous sans donner son identité, l'aviez-vous découvert ? Nous levons le mystère aujourd'hui...
ÉNIGME
- Je suis... expérimentateur.
- J’étudie... les plasmas de laboratoire.
- Si j’étais un dispositif pour produire des plasmas, je voudrais être... une machine de Wimshurst.
- Si les plasmas étaient une œuvre, ce serait... une planche d’une scène de bagarre dans le village de la BD d’Astérix.
- Si les plasmas étaient une couleur, ce serait... la somme de toutes, le blanc !
- Si les plasmas étaient un sport, ce serait... une partie de billard.
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INTERVIEW

Bonjour Jérôme Pulpytel, docteur en génie des procédés, maitre de conférences, Laboratoire LISE, Equipe MATTERFEEL), vous êtes désormais démasqué ! Pouvez-vous nous en dire en peu plus sur votre parcours ?
Je suis chimiste de formation. Après un DEA en génie des procédés, j’ai donc continué avec une thèse dans le domaine des plasmas froids afin d’élaborer des matériaux en couches minces à l’aide de décharges à basse pression.
Pouvez-vous en dire un peu plus sur vos recherches actuelles en physique des plasmas ?
Désolé je n’étudie pas la physique des plasmas, mais leurs nombreuses applications dans le domaine des matériaux et des traitements de surfaces. Les chimistes sont des « artisans de la matière » ; ils élaborent de nouvelles molécules ou matériaux en mettant en œuvre différents procédés, et les propriétés particulières des plasmas hors équilibres permettent d’obtenir des résultats qui ne seraient pas possible par d’autres moyens, comme par exemple par simple chauffage des ingrédients dans un four. Ainsi, nous nous servons des plasmas pour protéger le métal contre la corrosion par dépôt de couches minces, pour encapsuler des agents de chimiothérapie à l’aide de polymères-plasma biodégradables ou encore pour élaborer des matériaux servant à décontaminer l’eau ; et nous construisons souvent nos réacteurs plasmas nous-même.

Pouvez-vous partager avec nous les références de vos dernières publications ?
- Anagri et al., “Nanocomposite coatings based on graphene and siloxane polymers deposited by atmospheric pressure plasma. Application to corrosion protection of steel“, Surf. Coat. Technol., 377, 124398. (2019)
- Baitukha et al., “Optimization of a low pressure plasma process for fabrication of a Drug Delivery System (DDS) for cancer treatment“, Mater. Sci. Eng. :C, 105, 110089. (2019)
- T. Peng et al., “One‐step deposition of nano‐Ag‐TiO2 coatings by atmospheric pressure plasma jet for water treatment: Application to trace pharmaceutical removal using solar photocatalysis“, Plasma Process. Polym, 16(6), 1800213 (2019)
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les actions d’enseignement que vous menez ?
Je donne des cours dans le domaine du Génie des Procédés. Le génie des procédés, consiste à appliquer les principes des cinétiques réactionnelles, des transferts de matières et de chaleur au sein de réacteurs chimiques. Notre objectif est de comprendre et de maitriser tous les phénomènes qui s’y déroulent pour pouvoir transposer la production chimique à grande échelle ; ainsi il ne s’agit pas de chimie fondamentale mais d’une approche plus large et pluridisciplinaire au carrefour de la chimie, des mathématiques et de la physique. Dans ce cadre, j’introduis également un peu aux étudiants les spécificités des réacteurs plasmas et ce que l’on peut obtenir avec en laboratoire et en milieu industriel. Enfin, je m’appui sur le FabLab SU pour réaliser des projets Arduino® avec mes étudiants (ex. réaliser une machine qui dose le pH automatiquement).
Sur quel(s) site(s) travaillez-vous ?
Sur le campus Pierre et Marie Curie (Sorbonne Université), au niveau des tours 14-24
Quel est votre rôle au sein de la communauté PLAS@PAR ?
Je viens juste d’être nommé au Conseil de fédération, alors reposez-moi cette question un peu plus tard :-)
Menez-vous des actions auprès du grand public de manière ponctuelle ou régulière, si oui, pouvez-vous expliquer ?
Absolument et depuis longtemps. D’abord à la fête de la Science où je m’amuse beaucoup avec mes plasmas, en proposant aux gens de tenir un tube un néon devant une boule plasma, en faisant une chaine humaine aussi et la Wimshurst a toujours beaucoup de succès mais gare où on met les doigts ! Également j’ai fait une conférence expérimentale filmée à l’ESPCI (2013) et un café des Sciences dans ma communauté de commune (sud 77, 2019).
Si PLAS@PAR doit relever un défi pour les 5 prochaines années, quel est-il selon vous ?
Les plasmas devraient réussir à intéresser et à aller d’avantage à la rencontre des chimistes, biologistes et des médecins. À ma modeste échelle, je donne 2 heures de cours à des étudiants en biologie où je leur montre les avancées spectaculaires des plasmas froids dans le domaine de la santé (traitement de cancer, cicatrisation, décontamination/stérilisation des surfaces etc…). Il y a tellement de collègues et d’étudiants non physiciens qui pourraient être intéressés !
Un dernier mot ?
Faites attention à vous et restez en bonne santé.
Merci beaucoup Jérôme Pulpytel ! À qui le tour ?
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Proposition de Projet de Recherche Doctoral (PRD)
Appel à projet IPhyInf - Initiative Physique des infinis 2020
Intitulé du Projet de Recherche Doctoral : Modélisation de plasmas d'iode pour la propulsion spatiale
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Directeur de Thèse porteur du projet :
Sisourat Nicolas, Maître de conférence des universités (Nicolas.Sisourat@sorbonne-universite.fr)
Site : Sorbone Université, 4 Place Jussieu, Tour 43-44, 1er étage
Unité de Recherche : Laboratoire de Chimie Physique Matière et Rayonnement - UMR 7614
Ecole Doctorale de rattachement de l’équipe & d’inscription du doctorant : ED388- ChimiePhysique&ChimieAnalytiq ue ParisCentre
Co-encadrant :
Bourdon Anne, Directeur de Recherche (anne.bourdon@lpp.polytechnique.fr)
Unité de Recherche : Laboratoire de Physique des Plasmas - UMR 7648
Ecole Doctorale de rattachement : École doctorale de l’Institut Polytechnique de Paris (ED IP Paris)
>>> Pour candidater, merci de contacter et/ou d'envoyer vos dossiers aux encadrants dont les emails sont ci-dessus.
Description du projet de recherche doctoral
Introduction, state of the art, and objectives
Electric thrusters for space vehicles have been developed across the world since the 1960s, and have been since then deployed on hundreds of satellites and space exploration probes [1-5]. However, thanks to the recent increase in available power on spacecraft, the full potential of electric propulsion is now achievable. This is demonstrated by the emergence of all-electric communication satellites and projects requiring the deployment of large constellations of small electric-powered satellites [5].
jects requiring the deployment of large constellations of small electric-powered satellites [5]. Many electric thruster design concepts have been investigated (including arcjets, resistojets, Halleffect thrusters, gridded ion thrusters and pulsed plasma thrusters, see [5] for a recent review). However, the basic physical principles are unchanged: a propellant is ionized to form a plasma, and the ions created are accelerated out of the device by electromagnetic fields, providing thrust through the conservation of momentum. An efficient propellant should therefore be easy to ionize and have a high atomic/molecular mass, in order to yield a high flux of heavy ions for a given electric power, thus exerting a large force on the satellite. Xenon is currently the propellant of choice, due to its high atomic mass and low ionization potential. However, xenon is rare, expensive, and must be stored either in (heavy) high-pressure tanks or at cryogenic temperatures, significantly impacting the useable volume in satellites. The iodine molecule is an interesting replacement candidate, since it also has a high atomic mass and a low ionization potential. In contrast, it is cheap, and exists in the solid state at standard pressure and temperature, but with a conveniently high vapour pressure. These properties result in a storage density of iodine that is three times higher than that of xenon under equivalent conditions.
In an iodine plasma thruster, electrical energy supplied to electrons serves to ionize the iodine molecules to form a plasma. However, due to the molecular nature of this gas, electron energy is inevitably dissipated in other processes, including electronic, vibrational and rotational excitation and dissociation, producing various atomic and molecular iodine species, both neutral and ionized. Only ions can be accelerated electrically to produce thrust. However, these charged species can return to neutral ones through various reactions (recombination, neutralisation) causing substantial power loss. There is currently little reliable data available on most of these processes, preventing a valid description and modelling of iodine thrusters. The aim of the project is to create the first complete model of iodine plasmas. To achieve this goal, we will identify the major reactions impacting the efficiency of an iodine thruster and quantify them. Furthermore, these data will be implemented in an accurate plasma model. Ultimately, our simulations will be able to predict the composition of iodine plasmas in real conditions, allowing the determination of the optimal parameters for high thruster efficiency.
Research methodology and PhD project
The aim of the PhD project is to compute the cross sections of the elementary collision processes occurring in the volume of iodine plasmas. The dominant species present in an iodine plasma are I, I2, I+ , I2+ , I- and I2. We will use the Landau-Zener Surface Hopping (LZSH) approach [6] to obtain the cross sections of the reactions taking place between these species. LZSH has the significant advantage that only adiabatic potential energy surfaces (PES) are needed, in contrast to most standard methods for which nonadiabatic couplings are necessary and tedious diabatization procedures must be applied. The PES will be computed with the relativistic equation-of-motion coupled-cluster method from the DIRAC code [7,8]. This approach directly includes spin-orbit coupling, which is an important effect in iodine, already at the Hartree-Fock level [9]. These cross sections will then be used to develop a first global plasma model.
Nicolas Sisourat will advise the PhD candidate on the LZSH study. He has over 10 years of experience in the simulation of inelastic electronic processes and has developed several state-of-theart codes for such simulations. Anne Bourdon is an expert in plasma physics, electric propulsion and their modelling. She will be the advisor of the PhD candidate on the implemention of the global model for electric propulsion applications. The complementary of the two advisors is a strong asset of the PhD project.
Originality and innovative aspects of the proposal
Although iodine was proposed as an alternative propellant nearly 20 years ago [10,11], there have been only a few experimental investigations of their performance (see [12,13] and references therein). Furthermore, to our knowledge, there has been only two modelling studies of the iodine plasma composition [14,15] owing, precisely, to the lack of available data.
The PhD project will fill this gap. To achieve its scientific goals a trans-disciplinary approach is essential. We will tackle the challenging task of considering all aspects of an iodine plasma. Combining state-of-the-art relativistic electronic structure calculations, simulations of atomic and molecular collisions and plasma modelling will provide a description of iodine plasma thrusters with unprecedented accuracy, which will have significant impact in the rapidily growing field of electric propulsion.
Relevance of the project for the Initiative Physique des infinis
As detailed above, the aim of the PhD project is to provide a detailed and accurate description of iodine plasma thrusters. Such a fundamental and ambitious goal requires improving our understanding of the atomic and molecular processes taking place in the plasma as well as the physics of the plasma itself. Furthermore, the need for small electric-powered satellites is on a constant rise owing to their commercial and military applications. The PhD project will therefore have a significant societal impact. These objectives are at the core of the Initiative Physique des infinis.
Profile of the PhD Applicant
The PhD applicant should have a master degree in Chemistry or Physics. She/He should have good competence in programming and numerical methods. Knowledge in plasma physics and/or theoretical chemistry approaches will be an asset.
References
- [1] E. Y. Choueiri Propulsion Power 20, 193 (2004).
- [2] D.M. Goebel and I. Katz, Fundamentals of Electric Propulsion (Hoboken, NJ: Wiley) (2008).
- [3] E. Ahedo, Plasma Phys. Control. Fusion 53, 124037 (2011).
- [4] S. Samukawa et al. J. Phys. D: Appl. Phys. 45, 253001 (2012).
- [5] S. Mazouffre, Plasma Sources Sci. Technol. 25, 033002 (2016).
- [6] A.K. Belyaev et al. J. Chem. Phys. 140, 224108 (2014).
- [7] Dirac, a relativistic ab initio electronic structure program, http://www.diracprogram.org.
- [8] A. Shee et al. arXiv: 1808.08205 (2018).
- [9] V. Vallet et al. J. Chem. Phys. 113, 1391 (2000).
- [10] R. Dressler, Y.-H. Chiu, and D. Levandier, 38th Aerospace Sciences Meeting and Exhibit (2000).
- [11] O. Tverdokhlebov and A. Semenkin, 37th Joint Propulsion Conference and Exhibit (2001).
- [12] J. Szabo et al. 33rd International Electric Propulsion Conference (2013).
- [13] T.D. Smith et al. NASA Technical reports (2016).
- [14] P. Grondein et al. Phys. Plasmas 23, 033514 (2016).
- [15] R. Lucken, F. Marmuse, A. Bourdon, P. Chabert and A. Tavant, Proceedings of the IEPC conference (2019).
Publications of the advisors that are relevant for the present proposal
- J. W. Gao, Y. Wu, J. G. Wang, A. Dubois and N. Sisourat; Double electron capture in H + + H − collisions, Phys. Rev. Lett. 122, 093402 (2019).
- A. Puglisi, T. Miteva, E. T. Kennedy, J.-P. Mosnier, J.-M. Bizau, D. Cubaynes, N. Sisourat and S.
- Carniato; X-ray photochemistry of carbon hydride molecular ions, Phys. Chem. Chem. Phys. 20, 4415 (2018). 3) V. Croes, A. Tavant, R. Lucken, R. Martorelli, T. Lafleur, A. Bourdon and P. Chabert; The effect of alternative propellants on the electron drift instability in Hall-effect thrusters: Insight from 2D particle-in-cell simulations, Physics of Plasmas 25, 063522 (2018).
- P. Grondein, T. Lafleur, P. Chabert, and A. Aanesland; Global model of an iodine gridded plasma thruster, Physics of Plasmas 23, 033514 (2016).
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Proposition de Projet de Recherche Doctoral (PRD)
Appel à projet IPhyInf - Initiative Physique des infinis 2020
Intitulé du Projet de Recherche Doctoral : Charged particle dynamics in solar wind coherent structures
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Directeur de Thèse porteur du projet :
Maksimovic Milan, Directeur de recherche (milan.maksimovic@obspm.fr)
Site : 5, place Jansse, 92190 Meudon; bat.16, bureau 202
Unité de Recherche : LESIA - UMR 8109
Ecole Doctorale de rattachement de l’équipe & d’inscription du doctorant : ED127-AstronomieAstrophysiqueIdF
Co-encadrant :
Anatoly Petrukovich, Directeur de Recherche (a.petrukovich@cosmos.ru)
Unité de Recherche : Space Research Institute of Russian Academy of Sciences (IKI, Moscow)
Ecole Doctorale de rattachement : ED127-AstronomieAstrophysiqueIdF
>>> Pour candidater, merci de contacter et/ou d'envoyer vos dossiers aux encadrants dont les emails sont ci-dessus.
Description du projet de recherche doctoral
Context
The solar wind is a supersonic plasma stream frozen into an interplanetary magnetic field accelerated away from the Sun. Solar wind measurements at a wide range of distances from the Sun show that radial evolution of ion temperature significantly differs from the adiabatic expansion (Cranmer et al., 2009, Elliott et al., 2016). It means that there must be gradual heat input into the solar wind plasma that begins in the corona and extends far out into interplanetary space (Parker 1963; Leer et al. 1982; Tu & Marsch 1995; Goldstein et al. 1995; Marsch 1999; Hollweg & Isenberg 2002; Cranmer 2002; Matthaeus et al. 2003). Solution of the solar wind heating problem is extremely important both for understanding the structure of the heliosphere and for adequately describing the atmospheres of distant stars. The modern theories suggest that turbulence [Bruno & Carbone 2013] and emerged coherent structures [e.g., Greco et al. 2009, Alexandrova 2008, Lion et al. 2016] can significantly contribute to the solar wind heating, but there is no well accepted concept for a mechanism responsible for such heating.
Scientific objectives
The aim of this PHD project is to study coherent structures in the turbulent solar wind (e.g., current sheets, shocks, vortices) and their role in ions and electrons dynamics. To approach this problem, the candidate will combine multi-satellite data analysis at 1 AU with NASA/MMS and ESA/Cluster missions, theoretical models, and numerical simulations. The results will be then applied to understand new measurements of the NASA/Parker Solar Probe (PSP) and ESA/Solar Orbiter (SOLO) missions closer to the Sun.
First of all, we will determine the dominant coherent structures in the turbulent solar wind and the solar wind behind the Earth's bow-shock (the so-called magnetosheath). This work will be based on magnetic field measurements at different scales and in 4 points in space in order to separate time and space variations (crucial for the coherent structures identification). This analysis is possible with Cluster in the free solar wind and with MMS in the Earth's magnetosheath. Second, we will do an analysis of ion and electron distribution functions within the dominant coherent structures using high resolution particle measurements on MMS in the Earth's magnetosheath.
These two observational steps will be done at LESIA/Paris Observatory (Meudon) under the supervision of Milan Maksimovic and in collaboration with Olga Alexandrova. The observational results will be then the basis of the modeling and numerical simulations, which will be done in IKI (Moscow) with Anatoly Petrukovich, in collaboration with Anton Artemyev in UCLA (Los Angeles, USA). Main theoretical approaches include perturbation theory for resonant Hamiltonian systems and theory of adiabaticity destruction in Hamiltonian systems with separatrices. Using these approaches, efficiency of ion and electron scattering by coherent structures of different configurations will be investigated. Numerical simulations of ion and electron interaction with coherent solar wind structures will include massive test particle simulations and self-consistent hybrid simulations.
The final step will be comparison of 1 AU observations with the new measurements in previously unexplored regions made by the Solar Orbiter and Parker Solar Probe closer to the Sun.
Justification of the scientific approach:
In order to understand the solar wind evolution and heating, we propose here to do the data analysis of Cluster and MMS at 1 AU, SOLO at 0.3-1AU and Parker Solar Probe at 0.05-0.3 AU. Note that the instrumentation is quite different on the four space missions.
Approaching the Sun, the conditions are such that important constraints have been made on the instruments and data telemetry for PSP and SOLO. The most sensitive instrument ever measuring turbulent fluctuations at kinetic scales (where one expects particle-turbulence interactions) is Cluster/STAFF (search coil magnetometer), which can resolve ion and electron scales at 1 AU. MMS has been designed for the Earth's magnetosphere studies (including solar wind between the bow-shock and the magnetopause, i.e., within the magnetosheath) and it provides the highest cadency for ion and electron distribution functions, but also less sensitive magnetic measurements at kinetic scales. PSP and SOLO have less sensitive search coil magnetometers than Cluster/STAFF, the particle instruments have lower cadency than MMS. Both missions are composed of a single spacecraft (which makes it impossible to separate time and space variations), by opposition with Cluster and MMS.
To resume, using multi-satellites Cluster and MMS, we will be able to separate between time and space variations and fully characterize coherent structures. High quality measurements of turbulent fluctuations and particle distributions at 1 AU will allow a detailed modeling. Then, using our knowledge at 1 AU, we will be able to interpret properly PSP and SOLO measurements closer to the Sun.
It is crucial to have a strong observational and theoretical background thanks to the study proposed here to interpret correctly the new observations of PSP and SOLO and advance our understanding of solar wind physics.
Adequation to "Initiative Physique des Infinis"
This project is in full adequation with the "Initiative Physique des Infinis" as far as it aims to better understand the behavior of (charged) particles in (turbulent space) plasmas.
The problem of turbulence is one of the open problems in modern physics. Here we address the electromagnetic turbulence in astrophysical collisionless plasmas, where the usually (collisional) dissipation is not efficient. This problem covers a very large rangе of scales, from ~ 1AU to very small (for astrophysics) ~ 1km. Precisely, from the propagation of magnetic structures over Sun-Earth distance (scales ~ 1 AU), to scales of turbulence/particles interaction (~1-1000 km).
The aim of the project is to understand physical processes which govern in the complex turbulent space plasmas and their impact on the solar wind expansion in the Heliosphere. Thanks to the proposed collaboration between LESIA and IKI, the candidate will use the diversity of approaches (theory, modeling, data analysis of different spacecrafts in the Heliosphere).
The student will participate in doctoral schools devoted to plasma physics (from laboratory to astrophysics, like the one organized every 2 years in 'Ecole de Physique des Houches', e.g., http://geoffroy-lesur.org/plasmas2017/) and to satellite data mining.
Role of each supervisor and the scientific skills provided:
Milan Maksimovic (DR/CNRS, LESIA): Supervision of spacecraft observations and data analysis. PI of SOLO/RPW instrument, CoI of FIELDS/PSP instrument (PI Stuart Bale, Berkeley), CoI of Cluster/STAFF. Expert of space instrumentation in general and of SOLO, PSP, Cluster in particular. Expert of solar wind modeling.
Anatoly Petrukovich (Director of Space Research Institute of Russian Academy of Sciences (IKI), Moscow, Russia; correspondent member of the Russian Academy of Sciences): Supervision of spacecraft observations and observation/theory comparison. Expert in magnetospheric plasma dynamics and in spacecraft instrumentation.
Olga Alexandrova (ASAD/CNAP, LESIA): Collaboration on the spacecraft observations, data analysis and modeling. Expert of space plasma turbulence and coherent structures. CoI of Cluster/STAFF, CoI of SOLO/RPW.
Anton Artemyev (Associate Researcher UCLA, IKI): Collaboration on the spacecraft observations, theoretical modelling and numerical simulations. Expert in plasma physics theory.
Student profile
Knowledge of plasma physics. Some knowledge of space physics and heliosphere are desirable, but not obligatory.
Publications / productions of the supervisors in connection with the project
LESIA TEAM
- Maksimovic, Milan; Pierrard, Viviane; Lemaire, Joseph, On the Exospheric Approach for the Solar Wind Acceleration, Astrophysics and Space Science, v. 277, Issue 1/2, p. 181-187 (2001).
- Maksimovic, M.; Zouganelis, I.; Chaufray, J. -Y et al., Radial evolution of the electron distribution functions in the fast solar wind between 0.3 and 1.5 AU, Journal of Geophysical Research: Space Physics, Volume 110, Issue A9, CiteID A09104, 09/2005
- Maksimovic, M.; Bale, S. D.; Berčič, L. et al., Anticorrelation between the Bulk Speed and the Electron Temperature in the Pristine Solar Wind: First Results from the Parker Solar Probe and Comparison with Helios, The Astrophysical Journal Supplement Series, Volume 246, Issue 2, id.62, 02/2020
- O. Alexandrova, A. Mangeney, M. Maksimovic, N. Cornilleau-Wehrlin, J. M. Bosqued, M. Andre, Alfven vortex filaments observed by Cluster in the magnetosheath downstream of perpendicular shock, J. Geophys. Res., Vol. 111, A12208, 2006
- Alexandrova, O.; Chen, C. H. K.; Sorriso-Valvo, L.; Horbury, T. S.; Bale, S. D., Solar Wind Turbulence and the Role of Ion Instabilities, Space Science Reviews, Volume 178, Issue 2-4, pp. 101-139, 2013.
- Lion, Sonny; Alexandrova, Olga; Zaslavsky, Arnaud, Coherent Events and Spectral Shape at Ion Kinetic Scales in the Fast Solar Wind Turbulence, The Astrophysical Journal, Volume 824, Issue 1, article id. 47, 13 pp. (2016)
- Tieyan Wang, Olga Alexandrova, Denise Perrone et al., Magnetospheric Multiscale Observation of Kinetic Signatures in the Alfvén Vortex, The Astrophysical Journal Letters, Volume 871, Issue 2, article id. L22, 12 pp. (02/2019).
- Jovanovic, Dusan; Alexandrova, Olga; Maksimovic, Milan; Belic, Milivoj, Fluid theory of coherent magnetic dipolar and quasi-monopolar structures in high-beta plasmas of the Solar wind and of the Earths magnetosheath, eprint arXiv:1705.02913, 2017arXiv170502913J, APJ, 2020, in press
IKI TEAM
- Petrukovich A. A., A. V. Artemyev, R. Nakamura, E. V. Panov, and W. Baumjohann. Cluster observations of dBz/dx during growth phase magnetotail stretching intervals. 2013 J. Geophys. Res. 118, 5720–5730, doi:10.1002/jgra.50550, 2013
- Artemyev A.V., A.A. Petrukovich, A.G. Frank, R. Nakamura, L.M. Zelenyi. Intense current sheets in the magnetotail: Peculiarities of electron physics. 2013. J. Geophys. Res. 118, 2789–2799, doi: 10.1002/jgra.50297
- Zelenyi L M, Neishtadt A I, Artemyev A V, Vainchtein D L, Malova H V “Quasiadiabatic dynamics of charged particles in a space plasma” Phys. Usp. 56 347–394 (2013); DOI: 10.3367/UFNe.0183.201304b.0365
- Artemyev A. V., Neishtadt A. I., Zelenyi L. M., Rapid geometrical chaotization in slow-fast Hamiltonian systems. Physical Review E, 89, 060902(R), 2014, doi: 10.1103/PhysRevE.89.06090
- Artemyev, A.V., Neishtadt, A.I., Zimovets, I.V. et al. Chaotic Charged Particle Motion and Acceleration in Reconnected Current Sheet. Sol Phys 290, 787–810 (2015). https://doi.org/10.1007/s11207-014-0639-y
- Petrukovich Anatoli, Anton Artemyev, Ivan Vasko, Rumi Nakamura, Lev Zelenyi. Current Sheets in the Earth Magnetotail: Plasma and Magnetic Field Structure with Cluster Project Observations. Space Sci Rev (2015) 188:311–337, DOI 10.1007/s11214- 014-0126-7
- Artemyev Anton V., Vassilis Angelopoulos, Jasper S. Halekas, Alexander A. Vinogradov, Ivan Y. Vasko, and Lev M. Zelenyi, Dynamics of Intense Currents in the Solar Wind, The Astrophysical Journal, 859:95 (11pp), 2018
- Petrukovich A A, Malova H V, Popov V Yu, Maiewski E V, Izmodenov V V, Katushkina O A, Vinogradov A A, Riazantseva M O, Rakhmanova L S, Podladchikova T V, Zastenker G N, Yermolaev Yu I, Lodkina I G, Chesalin L S "Modern view on solar wind from micro to macro scales" Phys. Usp., 2020, accepted
Annex
Organization of the co-supervision LESIA/IKI As far as the PHD will be done in 2 institutes, we find it important to mention the following organization. Regular teleconferences between the two groups will be carried out during the 3 years of the PHD project. Moreover, during the periods spent in Paris, supervisors from IKI will visit LESIA. A workshop will be organized by Paris Observatory at CIAS (https://cias.obspm.fr/) during the first visit. During the periods spent in Moscow, supervisors from the Paris Observatory will visit IKI. These visits are important to maintain regular contact between the two teams and allow good development of the PhD. We plan the following time repartition between two institutions:
- 2020 01/10/2020 – 31/12/2020: LESIA, Paris Observatory (3 months)
- 2021 1/01/2021 – 30/06/2021: LESIA, Paris Observatory (6 months) 1/07/2021 – 31/12/2021: IKI, Moscow (3 months)
- 2022 01/01/2022 – 31/03/2022: IKI, Moscow (3 months) 01/04/2022 – 30/09/2023: LESIA, Paris Observatory (6 months) 1/07/2022 – 31/12/2022: IKI, Moscow (6 months)
- 2023 01/01/2023 – 30/06/2023: IKI, Moscow (6 months) 01/07/2023 – 30/09/2023: LESIA, Paris Observatory (3 months)
The place of the defense will be discussed during the PhD.
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Proposition de Projet de Recherche Doctoral (PRD)
Appel à projet IPhyInf - Initiative Physique des infinis 2020
Intitulé du Projet de Recherche Doctoral : X-ray metrology for astrophysical and fundamental physics applications
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Directeur de Thèse porteur du projet :
Indelicato Paul, Directeur de Recherche (paul.indelicato@lkb.upmc.fr)
Site : Bureau 207, Couloir 13-23, Campus Pierre et Marie Curie, 4 Place Jussieu
Unité de Recherche : Laboratoire Kastler Brossel - UMR 8552
Ecole Doctorale de rattachement de l’équipe & d’inscription du doctorant : ED564-Physique en IdF
Co-encadrant :
Trassinelli Martino, Chargé de recherche (martino.trassinelli@insp.jussieu.fr)
Unité de Recherche : Institut des NanoSciences de Paris - UMR 7588
Ecole Doctorale de rattachement : ED564-Physique en IdF
>>> Pour candidater, merci de contacter et/ou d'envoyer vos dossiers aux encadrants dont les emails sont ci-dessus.
Description du projet de recherche doctoral
Introduction & Context
High-precision atomic physics measurements allow to probe a multitude of fundamental physics questions, from quantum electrodynamics to astrophysics, to tests of the standard model. Precision spectroscopy measurements in muonic hydrogen, to which the LKB group has been a main contributor, have led to the “proton size puzzle”, where the proton size obtained from muonic and normal hydrogen showed a 7 standard deviation disagreement1-3. The problem is still not fully understood. High-precision measurements with crystal spectrometers in highly charged ions have also improved our understanding of bound state quantum-electrodynamics—BSQED (see Ref. 4 for a recent review). Similar techniques applied to “exotic atoms” where an electron is replaced by a muon, electron, pion, or antiproton, have allowed us to test Chiral Perturbation theory for the strong interaction5 , and the nucleonantinucleon interaction6 . We also used pionic atoms to perform a precision measurement of the pion mass7. These systems may also contribute to tests of the standard model. It has been suggested, for example, that measurements in muonic atoms would provide limits on a possible muon-nucleon interaction8 mediated by a new 17 MeV/c2 “X Boson”, possibly identified by an ATOMKI9-11 in a series of recent experiments.
On the astrophysics side, improved knowledge of x-ray transition energies and intensities in highly charged ions has become critical for understanding stellar emissions and searching for dark matter. There is an ongoing debate surrounding a possible dark matter signal at 3.5 keV extracted from the HITOMI satellite data 12-14, show to be most probably x-ray lines from hydrogenlike sulfur in an ion source based atomic physics experiment15. Another interesting unsolved problem concerns the intensities of the brightest iron lines emitted by some astrophysical objects16, the Ne-like iron L lines. Their relative intensities have long posed a problem for plasma models 17, 18, a problem has finally been traced back to a strong disagreement between the most advanced atomic theoretical calculations and experiments19. We have observed similar discrepancies in high-precision reference-free measurements carried out on core-excited Li-like ions with our double crystal x-ray spectrometer on SIMPA (Source d’Ions Multichargés de Paris) in Jussieu20: theoretical predictions do not agree with the measured line intensity ratios.
New quantum technologies are now available for atomic physics that can shed light on these outstanding problems. The project proposed here will use both world-leading X-ray metrology techniques and new quantum transition edge sensor (TES) detectors to make precision measurements of highly charged and exotic atoms for multi-faceted fundamental physics studies. This novel combination of expertise will directly benefit astrophysical applications, as one of the members of the muonic atom collaboration described below (S. Watanabe) is also part of the design group in charge of the new X-Ray Imaging and Spectroscopy Mission satellite—XRISM (http://xrism.isas.jaxa.jp/en/), which will be equipped with a TES detector and launched in 2021. It will perform high-resolution X-ray spectroscopic observations of the hot gas plasma wind that blows through the galaxies. The progress in TES calibration techniques will directly benefit to the analysis of the data collected by XRISM.
Project
The PhD project has three parts. First, highest-precision reference-free measurements on few-electron heavy ions will be performed with the crystal spectrometer at SIMPA in Paris, to explore the problem of line intensity ratios and energies important for QED studies and plasma physics. Second, the candidate will use a quantum sensing detector to contribute to a new measurement on hydrogenlike uranium using the storage ring of the FAIR21 facility in Germany, to probe QED in the high-field regime, improving the current accuracy22 by a factor of 5. Finally, the candidate will combine their new expertise with both quantum sensing detectors and crystal spectrometers for precision measurements of transitions between Rydberg states in muonic atoms at J-PARC in Japan. Advanced calculations by the LKB team have recently shown that these exotic atoms offer a complementary and more accurate probe of QED contributions than highly-charged ions, as the nuclear size and nuclear polarization effects are very small in these systems.
Highly charged ions at SIMPA
The first part of the project consists in improving the double crystal x-ray spectrometer on SIMPA to measure highly charged ions (HCI). This spectrometer is a world-unique facility, allowing to perform reference-free ppm-accuracy measurements on highly-charged middle-Z ions20, 23-25. The only other instrument allowing such measurements is at the Max Planck Institute in Heidelberg, but it uses a different method. The candidate will improve the setup by implementing piezo-electric devices for remote-control of the crystal adjustments (the spectrometer is under vacuum). This will save time and allow for a more accurate setup. He/she will also add a second x-ray detector to reduce the impact of the ion source intensity fluctuations. The improved setup will then be used to better understand energies and transition probabilities in some cases for which problems have been identified. We will thus perform high-precision measurements of the 1s2s2p 2PJ→1s2 2s 1 S1/2 transitions in elements other than S and Ar, where we observed these problems20 and of the 1s2s22p 1P1→1s22s2 1P0 in Be-like Cl and S as a measurement we performed in sulfur seems to indicate an increased disagreement with theory. This will improve our knowledge in particular of Auger shifts and widths of the observed lines. For the astrophysical problem identified in Ne-like iron, we will extend the measurements to Kr and Xe. The study of the evolution of the intensity ratio and energies as a function of Z will enable to better understand the reason for the large observed disagreement. In Xe, we also plan to measure more lines of adjacent charge states to improve our knowledge of more complicated systems. It was realized in a recent work we performed in collaboration with the Max Planck Institute in Heidelberg that the limitation of relativistic theory is preventing us from fully exploiting high-accuracy mass measurements26. A key component of this part of the work will be the utilization of newly-developed Bayesian analysis techniques for disentangling complicated atomic spectra, developed by M. Trassinelli at INSP. 27-29
Highly charged ions at GSI/FAIR
Several years ago, both PhD supervisors were involved in an accurate measurement of the Lyman α transitions in H-like heavy ions30-32. In this new project, we will use the new GSI/FAIR21 low-energy storage ring CRYRING33, which is being commissioned this year, to remeasure the 1s Lamb shift in H-like Uranium using radiative-electron capture from the cooler electrons (approved project E138). This is a key measurement to probe high-field QED, complementary to the medium-Z measurements in Paris. This experiment will attain a 5 times higher-accuracy than presently available22, making it finally sensitive to 2- loop QED contributions4 . The measurement will use a quantum-sensing microcalorimeter detector based on magnetic transitions 34. First runs of these experiments are planned for spring 2021 or 2022. This is perfect timing for a Ph.D. thesis starting in the fall of 2020, as the student will be able to participate in the ensemble of the experimental setup and data-taking.
Muonic atom precision experiments at J-PARC
In April 2019, we performed a preliminary experiment for QED tests with muonic atoms at J-PARC in Japan, in collaboration with Pr. Azuma and his group from RIKEN, researchers from the university of Tokyo and of the Kavli Institute, and from the NIST in Boulder (HEATES international collaboration). We did the first observation ever of a transition in muonic atoms35 using a high-performance, new-generation quantum sensing TES microcalorimeter detector35, 36. A 5 year measurement program has been accepted to measure high-n circular Rydberg states in muonic atoms, with gains of 2-3 over existing sensitivity to higher-order QED effects. We did a first high-precision measurements on Ne and Ar in January 2020, in the 3-10 keV range. Two new detectors, intended to the 3-35 keV and 3-100 keV range will allow to study heavier elements, Kr and Xe, available for the next run in December 2020 and by the end of 2021, respectively. One key to experimental success is the calibration of the TES detector, which is extremely sensitive. We used a combination of many metallic targets excited with an x-ray tube during our January run. We plan to improve our calibration procedure by measuring transition energies in HCI with the Paris spectrometer, and compare them with the measurements performed with the TES. The candidate will play a central role in designing and performing this new calibration procedure, which will have important implications for our physics program, allowing us to gain another order of magnitude in sensitivity, and can be used for other experiments with TES detectors such as XRISM.
Conclusion
This project is thus, both by its physics objectives and applications, at the interface between atomic physics, low-energy particle physics, tests of the standard model and astrophysical applications. The PhD candidate will perform complementary experiments with advanced, state-of-the art, world unique technologies and instruments to provide the most-accurate atomic data available to date in highly-charged and exotic atoms. The project builds on the world-recognized expertise in relativistic atomic structure and QED calculations of the LKB group to provide the necessary information to exploit the experimental results to their fullest. A complete data analysis will include Bayesian methods developed by the INSP group for model testing, specially adapted for low-statistics exotic atomic spectra.
Role of the two PhD supervisors
P. Indelicato will be in charge of x-ray metrology and muonic atom experiments at J-PARC, and of providing theoretical support in QED and relativistic many-body calculations. M. Trassinelli will be responsible for the GSI/FAIR experiments and for developing tools for data analysis with Bayesian techniques.
Student profile
The PhD student hired in the framework of this project will participate in the conception, construction, improvements, and use of the different experimental set-ups in Paris, at GSI, and J-PARC. Basic programming competencies in ROOT/C++ and Python are appreciated to analyze the TES and DCS data, as well as to use the Bayesian analysis suites. LABVIEW is used for control of some of the instruments. Good mastering of English is also necessary for working in the international collaborations in Germany and Japan.
References
- R. Pohl, A. Antognini, F. Nez, et al., Nature 466, 213 (2010).
- R. Pohl, F. Nez, L. M. P. Fernandes, et al., Science 353, 669 (2016).
- A. Antognini, F. Nez, K. Schuhmann, et al., Science 339, 417 (2013).
- P. Indelicato, Journal of Physics B: Atomic, Molecular and Optical Physics 52, 232001 (2019).
- M. Hennebach, D. F. Anagnostopoulos, A. Dax, et al., Eur. Phys. J. A 50, 1 (2014).
- D. Gotta, D. F. Anagnostopoulos, M. Augsburger, et al., Nuclear Physics A 660, 283 (1999).
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- A. J. Krasznahorkay, M. Csatlós, L. Csige, et al., EPJ Web Conf. 142, 01019 (2017).
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- F. A. Aharonian and H. Akamatsu and F. Akimoto, et al., The Astrophysical Journal Letters 837, L15 (2017).
- C. Dessert, N. L. Rodd, and B. R. Safdi, Science 367, 1465 (2020).
- K. T. Smith, Science 367, 1438 (2020).
- C. Shah, S. Dobrodey, S. Bernitt, et al., The Astrophysical Journal 833, 52 (2016).
- F. B. S. Paerels and S. M. Kahn, Annual Review of Astronomy and Astrophysics 41, 291 (2003).
- P. Beiersdorfer, E. Behar, K. R. Boyce, et al., The Astrophysical Journal Letters 576, L169 (2002).
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- S. Bernitt, G. V. Brown, J. K. Rudolph, et al., Nature 492, 225 (2012).
- J. Machado, G. Bian, N. Paul, et al., Physical Review A in press (2020).
- M. Durante, P. Indelicato, B. Jonson, et al., Physica Scripta 94, 033001 (2019).
- A. Gumberidze, T. Stöhlker, D. Banaś, et al., Physical Review Letters 94, 223001 (2005).
- J. Machado, C. I. Szabo, J. P. Santos, et al., Physical Review A 97, 032517 (2018).
- P. Amaro, C. I. Szabo, S. Schlesser, et al., Radiation Physics and Chemistry 98, 132 (2014).
- P. Amaro, S. Schlesser, M. Guerra, et al., Physical Review Letters 109, 043005 (2012).
- A. Rischka, H. Cakir, M. Door, et al., Physical Review Letters 124, 113001 (2020).
- M. Trassinelli, Nuclear Instruments and Methods in Physics Research Section B: Beam Interactions with Materials and Atoms 408, 301 (2017).
- M. Trassinelli, Proceedings 22, 14 (2019).
- M. Trassinelli and P. Ciccodicola, Entropy 22, 185 (2020).
- S. Chatterjee, H. F. Beyer, D. Liesen, et al., Nuclear Instruments & Methods in Physics Research Section BBeam Interactions with Materials and Atoms 245, 67 (2006).
- H. F. Beyer, T. Gassner, M. Trassinelli, et al., Journal of Physics B: Atomic, Molecular and Optical Physics 48, 144010 (2015).
- H. F. Beyer, G. Menzel, D. Liesen, et al., Zeitschrift für Physik D 35, 169 (1995).
- M. Lestinsky, V. Andrianov, B. Aurand, et al., The European Physical Journal Special Topics 225, 797 (2016).
- S. Kraft-Bermuth, D. Hengstler, P. Egelhof, et al., Atoms 6, 59 (2018).
- S. Okada, T. Azuma, D. A. Bennett, et al., Journal of Low Temperature Physics 199, in press (2020).
- W. B. Doriese, P. Abbamonte, B. K. Alpert, et al., Rev. Sci. Instrum. 88, 053108 (2017).
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Proposition de Projet de Recherche Doctoral (PRD)
Appel à projet IPhyInf - Initiative Physique des infinis 2020
Intitulé du Projet de Recherche Doctoral : New generation of opacities for astrophysics
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Directeur de Thèse porteur du projet :
Ciardi Andrea, Maître de Conférences des Universités (andrea.ciardi@obspm.fr)
Site : Sorbone Université - LERMA (SU) - 24-34- 5ème étage, Bureau: 520. 4 place Jussieu, Paris 75005
Unité de Recherche : LERMA - UMR 8112
Ecole Doctorale de rattachement de l’équipe & d’inscription du doctorant : ED127-Astronomie&AstrophysiqueIdF
Co-encadrants :
Koenig Michel, Directeur de Recherche (michel.koenig@luli.polytechnique.edu)
Unité de Recherche : LULI - UMR 7605
Ecole Doctorale de rattachement : ED 626
Delahaye Franck, Astronome Adjoint (franck.delahaye@obspm.fr)
Unité de Recherche : LERMA - UMR 8112
Ecole Doctorale de rattachement : ED 127
>>> Pour candidater, merci de contacter et/ou d'envoyer vos dossiers aux encadrants dont les emails sont ci-dessus.
Description du projet de recherche doctoral
Context
The large scale dynamics and thermodynamics of plasmas can be strongly affected by the interaction with photons. From inertial confinement fusion and laser-matter interaction, to the physics of stellar interiors, being able to model the coupling of plasma and radiation is fundamental. Indeed, one of the most widely used models of plasmas, radiation-magneto-hydrodynamic, treats both plasma and photons as "fluids" that are coupled by one key microscopic transport parameter: the opacity. More generally this quantity enters all radiation transport calculations and it is the results of complex and time-consuming quantum-mechanical (or semi-classical) calculations involving atomic processes in high-energy density plasmas, such as electron impact excitation, photoionization, recombination, photo-excitation and radiative decay. Accurate opacities calculations of plasmas under different physical conditions are fundamental to be able to model and interpret experiments and observations. In that respect, the experimental validation of theoretical opacity calculations is paramount and recent advances in high-energy density plasma physics facilities now allow their direct verification under extreme conditions of temperature and density. Indeed, experiments conducted at Sandia National Laboratory have now yielded precious results on the opacity of Iron in conditions typical of the Solar plasma at the base of the convection zone (Bailey et al. Nature 2015, Nagayama et al. Phys Rev L. 2019). Importantly, these results are actually questioning the ability to calculate such fundamental microscopic parameters. The difference between the measured Fe opacities and all of the existing theoretical calculations disagree by a factor of two. Such discrepancy impacts all the different domains of research where radiative transfer is at play, and could be crucial, for example, to understand the long standing problem of the Solar composition.
Aims
It is therefore important to collect more experimental data and to develop a better theoretical framework for this outstanding problem. 1) Experiments: We are developing an experimental platform to measure opacities with new diagnostics to accurately determine the state of the probed plasma (temperature, density). To probe the plasma condition, we will use a combination of X-ray Thomson scattering diagnostic and light elements spectroscopy. We will benchmark and use this platform to measure opacities for some elements from Si to Ni in order to test our ability to calculate theoretically opacities of open L-shell ions, seriously questioned by SANDIA experiments. This work, in collaboration with the LULI and CEA for a three years program on the GEKKO laser in Japan, and LULI lasers will also pave the path to future opacity experiments on the Laser MegaJoule. 2)Theory: We will build a theoretical framework with an improved state-of-theart suite of codes to calculate raw photoionization cross sections and other radiative data and different approximations for the line broadening. 3) Applications: We will model stellar structure and evolution, from Solar model to Red giants and pulsating stellar candles, will help to quantify the effects of the newly improved opacities and give feedback for future improvement, as well as providing clues as to which new elements should be included in more complete calculations.
Thesis work and student
The student will (i) help develop the new experimental platform with a new set of diagnostics to determine the state of the plasma and perform hydro-radiative simulation to design the experiment. (ii) he will analyze spectroscopic and X-ray Thomson scattering data. (iii) he will study the impact of different theoretical approximations on the computation of raw atomic data and the derived opacities. The student should have a strong background in plasma physics.
Environment
The student will benefit from the supervision from the MUMEO team (Multi Measurement of Opacities project) regrouping experimental and theoretical experts from Sorbonne Universite, LULI, Observatoire de Paris and CEA. The student will take advantage of the measurement campaign granted and programmed at GEKKO XII facility for 2021.
Expertise of the supervisors
Andrea Ciardi: theory and simulations of laser produced plasmas, magneto-hydrodynamics, astrophysics, high energy density physics. In charge of supervising the radiation-hydrodynamics modelling. Supervision at 25%.
Michel Koenig: experimental plasma physics, hydrodynamics and shock physics, astrophysics, planetary physics, high energy density physics. In charge of the experiments. Supervision of the student on the experiments. Supervision at 25%.
Franck Delahaye: theory and simulations of atomic physics, opacities (Member of the International collaboration The Opacity Project - The Iron Project), stellar modeling. In charge of the supervision of the modelling of the experimental spectra. Supervision at 50%.
Selected publications of the proposing team
- Albertazzi, B. et al., "Experimental characterization of the interaction zone between counter propagating Taylor Sedov blast waves", Physics of Plasmas 27, 022111 (2020)
- Khiar, B. et al. "Laser-produced magnetic-Rayleigh-Taylor unstable plasma slabs in a 20 T magnetic field", Physical Review Letters 123, 205001 (2019)
- Filippov, E. D., "X-ray spectroscopy evidence for plasma shell formation in experiments modeling accretion columns in young stars", Matter and Radiation at Extremes 4, 064402 (2019)
- Hare, J. D., et al, "An Experimental Platform for Pulsed-Power Driven Magnetic Reconnection", Physics of Plasmas 25, 055703 (2018)
- Van Box Som, L., et al, "Numerical simulations of high-energy flows in accreting magnetic white dwarfs", Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, Volume 473, Issue 3, Pages 3158–3168 (2018)
- Michel, Th.; Albertazzi, B.; Mabey, P.; Rigon, G.; Lefevre, F.; Van Box Som, L.; Barroso, P.; Egashira, S.; Kumar, R.; Michaut, C.; Ota, M.; Ozaki, N.; Sakawa, Y.; Sano, T.; Falize, E.; Koenig, M., "Laboratory Observation of Radiative Shock Deceleration and Application to SN 1987A"; ApJ, Volume 888, Issue 1, article id. 25, 5 pp. (2020)
- P. Mabey, B. Albertazzi, G. Rigon, J. R. Marquès, C. A. J. Palmer, J. Topp-Mugglestone, P. Perez-Martin, F. Kroll, F.-E. Brack, T. E. Cowan, U. Schramm, K. Falk, G. Gregori, E. Falize, and M. Koenig,"Laboratory study of bilateral supernova remnants and continuous MHD shocks",Accepted. To ApJ
- Delahaye F, Badnell, N.R., Ballance C.P. et al., “A quantitative comparison of opacities using the distorted wave and the R-matrix methods: Fe XVII case” submitted april 2020 to MNRAS
- Badnell, N. R., Bautista M.A., Butler K. et al. ”Updated opacities from the Opacity Project” MNRAS. Vol 360 pp458-464, 2006
- Delahaye, F. & Pinsonneault, M. H ”The Solar Heavy-Element Abundances. I. Constraints from Stellar Interiors”, ApJ vol 649 p 529, 2006
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Dans la dernière newsletter de PLAS@PAR, un membre de la fédération à répondu aux 6 questions ci-dessous sans donner son identité, aviez-vous découvert de qui il s'agissait ? Nous levons le mystère aujourd'hui...
ÉNIGME
- Je suis... numéricien
- J’étudie... les plasmas spatiaux
- Si j’étais un plasma, je voudrais être... une magnétosphère planétaire
- Si les plasmas étaient une œuvre, ce serait... un poster de Steve Thomas (https://www.stevethomasart.com/spacetravel), sinon David Bowie – Life on Mars
- Si les plasmas étaient une couleur, ce serait... Rouge (comme Mars)
- Si les plasmas étaient un sport, ce serait... un sport collectif Basket / Rugby / Foot (dont le comportement d’ensemble modifie les actions individuelles et réciproquement)
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INTERVIEW

Bonjour Ronan Modolo, vous êtes désormais démasqué ! Pouvez-vous nous en dire en peu plus sur votre parcours ?
J’ai effectué ma thèse au CETP (Centre d'étude des Environnements Terrestre et Planétaires) sous la direction de Gérard Chanteur sur la modélisation des interactions vent solaire-Mars et plasma kronien –Titan (2001-2004). Après une année en tant qu’ATER à l’UVSQ (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines), j’ai bénéficié d’un post-doc à l’Institut de Physique Spatial Suèdois –Uppsala, puis à l’Université d’Iowa, pour travailler sur les données des sondes Cassini et Mars-Express, en particulier sur les mesures d’une sonde de Langmuir et d’un radar ionosphérique. Depuis 2008, je suis MCF (maître de conférences) à l’UVSQ et au LATMOS (Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales) et je poursuis mes activités en lien avec les missions spatiales.
Pouvez-vous en dire un peu plus sur vos recherches actuelles en physique des plasmas ?
Tous les objets du système solaire sont plongés dans un plasma non collisionnel qui interagit avec eux en transférant une partie significative de sa quantité de mouvement et de son énergie dans leur atmosphère. Ce transfert est particulièrement efficace pour les objets faiblement magnét
isés (Mars, Vénus, Titan et les comètes) et pour les objets possédant une magnétosphère très confinée (Mercure, Ganymède, …). Cette interaction contribue à l'érosion de ces enveloppes gazeuses et participe à la dynamique atmosphérique.
Je me suis attaché à l'étude des interactions plasma -neutre dans les environnements planétaires de ces objets en utilisant deux moyens d'étude : un volet de modélisation et de simulation numérique, et un volet d'analyse de données spatiales, en soutien aux missions au spatiales en opération ou en préparation.
Pour explorer les environnements plasma planétaires, cliquez ici !
Figure 1 : L’environnement plasma de Ganymède (premier plan), une lune de Jupiter (arrière-plan), illustré par le modèle LatHyS ou les plans de coupes représentent la densité électronique du plasma et l’environnement magnétique illustré par les lignes de champ magnétique connectées à la lune. Crédit : CNES/CDPP/GFI/LATMOS
Pouvez-vous partager avec nous les références de vos dernières publications ?
- Modolo et al, 2018, The LatHyS database for planetary plasma environment investigations: Overview and a case study of data/model comparisons, Planetary and Space Science, doi : 10.1016/j.pss.2017.02.015
- Romanelli et al, 2018, Responses of the Martian Magnetosphere to an Interplanetary Coronal Mass Ejection: MAVEN Observations and LatHyS Results, Geophysical Research Letters, doi : 10.1029/2018GL077714
- Leclercq et al, 2016, 3D magnetospheric parallel hybrid multi-grid method applied to planet-plasma interactions, Journal of Computational Physics, doi : 10.1016/j.jcp.2016.01.005
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les actions d’enseignement que vous menez ?
En tant qu’enseignant-chercheur, j’assure des enseignements couvrant les cycles Licence et Master. Je participe aux enseignements de physique en Licence (optique, électrocinétique, mécanique, …) mais également de calcul scientifique et méthodes numériques et des Travaux Pratiques en physique des plasmas spatiaux. Depuis quelques années j’ai centré mon activité sur l’enseignement en Licence et plus particulièrement en première année avec la participation et la mise en place de dispositifs d’aide à la réussite (amélioration de la transition lycée – université, diversification des modalités pédagogiques, remise à niveau pour les étudiants en difficultés, exploitation et développements de ressources numériques, …). En tant que responsable de formation, j’accompagne les étudiants de Licence dans leur parcours et la construction de leur poursuite d’études.
Sur quel(s) site(s) travaillez-vous ?
Je suis multi-sites avec des activités d’enseignement et de responsabilité pédagogique qui ont lieu sur le campus de l’UFR des Sciences de l’UVSQ à Versailles, et des activités de recherche réparties entre le site de Guyancourt de l'OVSQ (Observatoire de Versailles Saint-Quentin) et le campus Pierre et Marie Curie de Sorbonne Université (avec un centre de masse sur Jussieu où se trouve le reste de l’équipe interaction plasma-neutre).
Quel est votre rôle au sein de la communauté PLAS@PAR ?
Le LATMOS fait partie des nouveaux arrivants qui ont rejoint la Fédération. Mon objectif est de consolider des liens entre notre équipe et les laboratoires de plasmas spatiaux et d’établir de nouvelles collaborations autour des processus microphysique (ionisation, collisions) et le développement d’outils numériques. Je souhaite également m’investir dans des actions d’enseignement et de vulgarisation. Je participe au Bureau (conseil) de PLAS@PAR.
Pouvez-vous nous expliquer les actions que vous menez auprès du grand public ?
Je participe de manière ponctuelle à des actions de communication, d’animation et de diffusion scientifique auprès du grand public et des scolaires. Cela se fait sous différentes formes :
- Conférence grand public dans le cadre de la Fête de la science - Exposition photos (ex : Exploration du système solaire : de l’Espace au numérique à la Médiathèque de Saint-Quentin) - Visites et animations dans des écoles primaires - Participations aux cordées de la réussite (Animation avec des stagiaires de licence au collège Pasteur de Mantes-la-Joly, conférence aux collégiens) - Participations à l’accueil de stagiaires de collège au LATMOS - Communiqués de presse etc.
Si PLAS@PAR doit relever un défi pour les 5 prochaines années, quel est-il selon vous ?
Les défis sont multiples mais si je ne peux en citer qu’un je dirai d’accroitre la visibilité de nos activités de recherche auprès du grand public et des étudiants. Le Labex PLAS@PAR a permis de mettre en place un grand nombre d’actions structurantes de médiation scientifique qu’il faut pérenniser et enrichir.
Un dernier mot ?
Je suis très heureux d’avoir pu rejoindre la Fédération et de pouvoir bénéficier de la richesse de collaborations du réseau. J’ai hâte de participer aux actions interdisciplinaires, d’enseignement et de visibilité de notre communauté.
Merci beaucoup Ronan Modolo ! À qui le tour ?
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The PLAS@PAR Activity Report 2012-2019 is now available! We thanks all the contributors, this book will be useful in the coming years for our Federation. It summarizes the actions realized concerning research, education and teaching, industry, communication and outreach.
Abstract of the editorial by Pascal Chabert, Dominique Vernhet, Alain Dubois & Chantal Stehlé:
Labex PLAS@PAR has been a wonderful common scientific enterprise developing strong links between scientists from different laboratories and horizons, giving new impetus to research through many PhDs and postdocs, and creating a strong and visible community in the Ile-de-France region. This community will continue to consolidate and grow in the future.
We are grateful to our many colleagues for the imagination, effort and commitment they have brought to PLAS@PAR to make it a successful scientific and human adventure.
We offer our warm gratitude to University Pierre and Marie Curie (now Sorbonne Université) for its strong support since the beginning of the project. We would also like to thank our trustees, as well as all of the members of the International Scientific Board, for their encouragement and advice during this 8-year period.
Activity Report (planche)
Activity Report (page)
  
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Christophe Prigent, enseignant-chercheur à l'INSP (Institut des NanoSciences de Paris) mène les deux premières sessions (puis les sessions 6 et 7) de l'Université inter-âges qui accueille cette année 50 participants pour un cycle 100% plasma : "Voyage au coeur du 4ème état de la matière". Pour cette deuxième session introductive, Christophe a emprunté des instruments de la collection de Physique de Sorbonne Université et a réservé pour les participants une bonne surprise ! Ils pourront (sur inscription) visiter la semaine prochaine ou la semaine suivante, au choix, la Source d'Ions Multichargés de Paris sur le campus Pierre et Marie Curie.
La semaine prochaine le cycle de conférences continue avec Laurence Rezeau (Professeure à Sorbonne Université, Laboratoire de Physique des Plasmas). La session portera sur "Le Soleil et la terre, une relation singulière". Thierry Dufour (enseignant-chercheur, Laboratoire de Physique des Plasmas) donnera les 3 derniers cours liés à l'industrie, la médecine et l'environnement.
Toute l'information ici

La machine électrostatique de Wimshurst - Collection de Physique de Sorbonne Université
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Published: 11 February 2020

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